© Frédéric Malette

Dans le cadre de la résidence de création 2022-2023 avec l’Académie des beaux-arts de Paris, je m’intéresse à la domination des savoirs et des espaces naturels au début du XXè siècle - plus précisément sur la transformation des paysages par les plantes dans un contexte expansionniste et capitaliste - et comment cela influe sur les mentalités d’aujourd’hui.

"L'importance du moment, Brûler les fleurs, Semblables et si différentes, Esthétique et politique ou Parade sexuelle, ces formules inscrites sur une série d'oeuvres de petit format sont tirées de l’ouvrage de Frédéric Cousinié, Paysage du paysage.
A travers l'étude de grandes oeuvres du XVIIe siècle, je mène une réflexion sur le paysage mental, culturel et idéologique. Se mêle-t-il au paysage réel ou représenté ? Le supplante-t-il, allant même jusqu'à imaginer que c’est finalement le spectateur qui devient paysage ? Réalisés au graphite et au pastel vernis sur calque, ces visages-paysages sont des métaphores des paysages pensés par et pour l’homme.

"les croûtes" sont des paysages plus acides car ces dessins/peintures mettent en avant le travail des enfants dans les jardins d'essai disséminés dans les colonies française entre 1902 et 1914 en rapport avec la peinture bourgeoise du continent de l'époque, la croûte.